
🧠 Pourquoi notre cerveau nous joue-t-il des tours ?
Vous est-il déjà arrivé de juger un collègue trop vite, de penser qu'un projet allait échouer avant même d'avoir commencé ou de décider de ne pas répondre à un e-mail parce que "de toute façon, c'est toujours la même chose" ? Si oui, ne vous inquiétez pas, votre cerveau fonctionne très bien... voire un peu trop bien !
Notre cerveau est une machine ultra-performante, mais il a un petit problème : il aime aller vite et éviter de trop réfléchir. Pour cela, il utilise des raccourcis mentaux, appelés biais cognitifs. Ils nous aident à prendre des décisions rapides, mais ils nous induisent aussi souvent en erreur. Explorons ensemble ces fameux biais et voyons comment les apprivoiser !
🔍 Les principaux biais cognitifs qui influencent nos décisions
1. Le biais de confirmation : "Je savais que j'avais raison !"
📌 Nous avons tendance à rechercher, interpréter et retenir les informations qui confirment nos croyances préexistantes.
💼 Exemple en entreprise : Un manager pense qu'un collaborateur est peu impliqué. Il ne remarque que ses retards, mais oublie les jours où il reste tard pour finir un projet.
🏠 Exemple personnel : Vous êtes persuadé(e) que votre horoscope est toujours exact ? Vous ne retenez que les prédictions qui se réalisent et oubliez celles qui tombent à côté !
🎯 Solution : Challengez vos croyances ! Posez-vous la question : "Y a-t-il des preuves qui contredisent mon point de vue ?"
2. Le biais d’ancrage : "Premier prix, meilleure affaire !"
📌 Nous nous fions trop à la première information que nous recevons, même si elle est biaisée.
💼 Exemple en entreprise : Lors d’une négociation salariale, le premier chiffre annoncé (même arbitraire) influence toute la discussion.
🏠 Exemple personnel : Vous voyez une robe affichée à 300€, puis en soldes à 150€. Vous l'achetez en pensant faire une bonne affaire, alors que son prix réel ne devrait peut-être être que de 100€.
🎯 Solution : Remettez en question le premier chiffre donné. Comparez avec d'autres références avant de décider.
3. L’effet Dunning-Kruger : "Je suis un expert... ou presque !"
📌 Les personnes les moins compétentes dans un domaine surestiment souvent leurs capacités, tandis que les experts doutent d’eux-mêmes.
💼 Exemple en entreprise : Un employé inexpérimenté affirme pouvoir réaliser un projet en deux semaines, alors qu'il faudrait un mois.
🏠 Exemple personnel : Vous venez d'apprendre à jouer trois accords à la guitare et vous vous imaginez déjà en concert !
🎯 Solution : Recherchez les avis extérieurs et ne sous-estimez pas la complexité des compétences.
4. L'effet de halo : "Il a l'air compétent, donc il l'est !"
📌 Nous avons tendance à juger une personne ou une situation sur un seul trait positif ou négatif qui influence notre perception globale.
💼 Exemple en entreprise : Un collaborateur bien habillé et charismatique est perçu comme plus compétent, même si ses résultats sont médiocres.
🏠 Exemple personnel : Vous trouvez un acteur sympathique dans une interview et supposez qu’il est aussi une bonne personne dans la vraie vie.
🎯 Solution : Séparez l’impression initiale de l’évaluation objective des compétences ou des qualités d’une personne.
5. Le biais de la négativité : "Le pire attire toujours plus notre attention !"
📌 Nous accordons plus de poids aux événements négatifs qu’aux positifs.
💼 Exemple en entreprise : Un manager retient uniquement les erreurs d’un employé et ignore ses réussites, affectant son évaluation.
🏠 Exemple personnel : Après un dîner parfait, vous ne vous souvenez que du service un peu lent au début et non du reste de l’expérience.
🎯 Solution : Pratiquez la gratitude et l’équilibre dans votre analyse des situations en tenant compte à la fois des éléments positifs et négatifs.
🧩 Le rôle du cerveau dans ces biais
Notre cerveau est conçu pour traiter rapidement une grande quantité d'informations. Il fonctionne sur deux modes (théorie de Daniel Kahneman) :
- Système 1 : Rapide, intuitif, automatique ("Tiens, il m'a l'air louche ce gars !")
- Système 2 : Lent, analytique, réfléchi ("Peut-être que je devrais d'abord écouter ce qu'il a à dire...")
⚠️ Notre cerveau adore le système 1, car il demande moins d'effort. Mais en prenant conscience de nos biais, on peut activer plus souvent le système 2 et éviter certaines erreurs.
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Comprendre les biais cognitifs, c’est bien. Savoir comment les surmonter pour améliorer la communication et la performance, c’est encore mieux !
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🎯 Que faire concrètement ?
✅ Prenez du recul : Avant de réagir ou de juger, posez-vous la question : "Mon raisonnement est-il biaisé ?"
✅ Cherchez des perspectives différentes : Demandez des avis extérieurs, surtout si une décision importante est en jeu.
✅ Pratiquez la remise en question : Laissez une place au doute et testez vos hypothèses avec des faits concrets.
✅ Notez vos biais : Pendant une semaine, identifiez au moins un biais cognitif par jour dans vos pensées ou décisions.
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